Attention: Les tortues rayonnées sans documents valides sont et restent illégales! Il n’est pas possible de demander des papiers pour ces animaux ultérieurement. Un statut illégal n’expire pas non plus. Il est strictement interdit d’échanger ces animaux ou de passer la frontière avec. En cas d’infraction, il y a la possibilité de confiscation et d’amendes (à l’exception des tortues étoilées, qui ont été importées en Suisse avant 1973, c’est-à-dire avant la Convention de Washington sur le commerce international des espèces menacées)! L’ignorance et les intentions irréfléchies ne protègent pas des sanctions!

Nous soupçonnons actuellement qu’un grand nombre de tortues étoilées sans papiers vivent en Suisse ou sont gardées à titre privé. Étant donné qu’aucun permis supplémentaire n’est requis pour la conservation d’Astrochelys radiata et qu’il n’y a pas d’obligation d’enregistrement, les contrôles officiels sont limités au commerce et au passage au niveau des frontières. Garder une tortue rayonnée sans papiers n’est en principe pas une infraction criminelle en Suisse. Seulement en cas de suspicion d’abus ou d’autres activités illégales, les autorités deviennent alors actives et contrôlent également les spécimens privés. Comme l’élevage de ces animaux n’est pas autorisé officiellement, ils restent pour la plupart isolés génétiquement et exclus de la conservation de l’espèce. Tant qu’aucune amnistie n’est prévue pour les tortues rayonnées sans papiers, elles restent simplement bloquées à vie en Suisse.

Nous sommes d’avis que les tortues étoilées illégales et de contrebande ne peuvent pas être tenues responsables de leur statut et ont donc d’autant plus droit à un habitat adapté à leur espèce! Par conséquent, quel que soit le statut de votre tortue, vous êtes responsable de l'installation, de l’élevage et des soins optimaux. Si, pour quelque raison que ce soit, vous ne pouvez plus prendre soin de votre tortue, BEVET vous recommande de documenter les animaux sans papiers et de les placer en Suisse avec un contrat de placement. Dans le contrat de placement, le statut illégal de l’animal est divulgué et toutes les parties sont informées des circonstances de l’origine. L’animal devient alors libre en Suisse. Il est important de relever que ces animaux ne peuvent pas être commercialisés à l’avenir ni passer la frontière! En documentant et par la signature de l'ancien propriétaire, un nouveau propriétaire prouve qu’il ne peut être tenu responsable de l’origine, de l’acquisition et du statut illégal de l’animal.

En cas d’incertitude et de questions supplémentaires à ce sujet, veuillez contacter directement l’Office fédéral vétérinaire à Berne. Vous trouverez les coordonnées sous la rubrique Liens sur ce site.